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31 août 2013
Ne pas apprendre
Depuis des siècles, tant de génies, tant de grands penseurs, tant d'intellectuels de haut niveau...et pourtant, tant de bêtises tout autour de nous.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Ignorance
Qu'il est ignorant celui qui croit tout savoir !
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Croire encore
Ce qu'il faut d'efforts pour croire encore en l'être humain.
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Voir
On ne peut rendre la vue à quelqu'un qui ne veut pas voir.
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Deux compagnons
Le mensonge est aussi vieux que le monde, la crédulité aussi.
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État de droit
Dans un véritable État de droit, la richesse ne permettrait pas de mieux se défendre.
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28 août 2013
L'oeuvre et son auteur
Notre époque a développé une curiosité un peu malsaine envers la personne des artistes à tel point que, très souvent, on leur demande davantage de parler d'eux-mêmes que de parler de leur oeuvre. Or, en la matière, l'oeuvre est toujours plus intéressante que son auteur et, au final, c'est elle qui compte vraiment.
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S'échapper ...
Vous voulez échapper à l'ennui des jours ? Lisez !
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Le contexte
Généralement, on se croit plus fort que le contexte. Mais, le contexte nous dépasse toujours.
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Ah le marché !
C'est génial, contrairement à toutes les autres activités humaines qui ont besoin d'être réglementées afin d'éviter les dérives (imaginez qu'il n'y ait aucune réglementation sur nos routes, qu'aucun règlement n'encadre la vie dans nos écoles ...), le marché économique, par on ne sait quelle intervention divine, est seul capable d'autorégulation. Probablement parce que les gens qui y travaillent sont des êtres extraordinairement intelligents et supérieurement moraux. Déréglementons à tout vent ! Donnons tout au privé ! Laissons faire le marché, il sait et fait mieux que tous ! Et, en plus, comme il est toujours parfait et veut uniquement notre bien (c'est si beau l'altruisme), nous serons assurés d'atteindre le plus grand bonheur.
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Dominant/dominé
Il est difficile à un dominant de considérer un dominé sans condescendance (laquelle est, en somme, un mépris policé).
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26 août 2013
Un pacte rompu
Nous avons pu tolérer les conséquences néfastes du capitalisme - injustices sociales, dégradation de l'environnement, exploitation d'une grande partie de la population - tant que celui-ci permettait en contrepartie d'améliorer le sort de la majorité des citoyens (on pense notamment aux «trente glorieuses» en Occident, trente années de croissance et de prospérité après la 2e guerre mondiale). Mais ce pacte, le capitalisme l'a rompu. Plutôt, tel qu'il s'est développé depuis les années 1980, il génère l'augmentation des inégalités sociales, le chômage, la pollution galopante, l'insécurité économique, la corruption des élus et la décadence de la démocratie.
Voir Joseph E. Stiglitz (2012). Le prix de l'inégalité. Paris : LLL.
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Lire autre chose que la doxa économico-politique
Vous habitez le Québec et, en matière d'économie et de politique, vous croyez toujours les éditoriaux de La Presse ou du Journal de Montréal, vous gobez sans critique tout ce que disent les animateurs de Radio-Canada ou les prises de position de l’Institut économique de Montréal (IEDM) sont pour vous paroles d'évangile ? Lisez donc un peu les travaux de deux prix Nobel d'économie Joseph E. Stiglitz et Paul Krugman. Lisez aussi les travaux de grands intellectuels comme Noam Chomsky, Riccardo Petrella, Michel Freitag, Chris Hedges ou Jean Ziegler. Bien entendu, du côté de ceux qui ne jurent que sur les marchés économiques sans entrave aucune, on vous dira que ces gens sont de dangereux illuminés, de sinistres personnages. Allez voir par vous-même!
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Un gros mensonge
Un des plus grand mensonge des cent dernières années : les élites économiques sont parvenues et se maintiennent au sommet uniquement en raison de leurs talents.
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Des médias pour soi !
Une des choses que les très riches peuvent se payer et qui reste inaccessible aux autres : des médias en services commandés.
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Deux dangers pour les très riches
Deux des choses que les ultra-riches détestent le plus : les mesures de redistribution des richesses et une éducation de qualité pour tous.
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23 août 2013
Finalités de l'éducation
Bien des grands penseurs de l'éducation ont eu ce rêve : l'éducation est là pour apprendre au jeune à se servir de sa liberté (car nous sommes responsables de notre liberté). Or, aujourd'hui, dans notre monde vénal, on demande simplement à l'éducation de former des professionnels compétents et, de ne pas trop insister sur le reste.
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Une mission
Qu'avons-nous fait de la mission civilisatrice de l'éducation ?
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Un peuple amnésique
Savoir d'où l'on vient, connaître notre héritage, tout cela semble de moins en moins important, pris que nous sommes dans l'immédiateté et la culture du divertissement.
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Occasion ratée
Nos écoles auraient pu être des lieux de résistance à ce que le monde produit de plus laid, de plus vil et de plus sot. Ce n'est pas le cas, sauf très rares exceptions.
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L'excellence
En éducation, au Québec, il semble bien que nous ayons renoncé à revendiquer l'excellence pour le plus grand nombre.
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Faire la différence
En enseignement, il n'y a rien de plus affligeant que celui qui ne croit plus qu'il peut faire la différence.
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Ignorance, connaissance, liberté
L'ignorance est un lien qui nous enchaîne. Si la connaissance ne libère pas à coup sûr, il ne saurait y avoir de liberté sans connaissance.
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22 août 2013
Contre la droite
Contre la droite qui fait dériver la politique vers l'irrationalité, le sens commun et le populisme.
Heath, J.,
Potter, A. (2012). Retrouver la raison. Nouveau projet 01 (printemps-été 2012).
Ebook. Traduction de D. Cliche et J. Delangie.
Joseph Heath est directeur du Centre for Ethics de l'Université de Toronto.
Andrew Potter est rédacteur en chef du journal Ottawa Citizen.
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21 août 2013
Un discours dans le désert
Dans un monde, cynique, relativiste et sceptique, il est très difficile de faire en sorte que le discours critique envers l'état du monde soit entendu, compris, accepté et porte donc fruit.
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Démocratie et capitalisme
Ceux qui soutiennent que la démocratie est inséparable du capitalisme n'ont vraiment pas étudié le même 20e siècle que moi.
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Démocratie dénaturée
Aujourd'hui la démocratie - ou ce qu'on appelle de ce nom - travaille d'abord pour le capital et, parfois, quand on lui force la main, après bien des protestations et des manifestations, un peu pour le peuple.
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Mythes et utopies
Il est dit que nous vivons à l'ère de la fin des grands récits ou à celui du désenchantement. Mais, il est dit aussi que l'être humain à besoin d'utopies et de mythes. Saurons-nous alors recréer des utopies et des mythes sans toutefois que ceux-ci nous illusionnent au point de nous aveugler ?
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20 août 2013
Un grand défi
L'un des plus grands défis que nous aurons à relever dans les prochaines décennies, outre celui des changements climatiques, sera de renverser la tendance à faire prévaloir les droits du marché sur ceux des humains (pris individuellement et collectivement).
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On vous dira toujours...
On vous dira toujours que «ce n'est pas si simple», qu'il faut «être prudent», que «le monde est complexe», que «ce n'est pas possible actuellement», que «nous n'avons pas les moyens», bref, on vous dira toujours que changer le monde pour qu'il soit plus juste quant aux droits de chacun, plus équitable économiquement et plus soucieux de l'environnement, que tout cela est une entreprise impossible. Par contre, les changements technologiques, les changements sur les marchés financiers, les changements visant à s'adapter aux changements du capitalisme, ceux-là, ils ne se feront jamais assez rapidement et nous serons toujours trop prudents si nous hésitons.
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Le monde du capitalisme financier
Le monde que le capitalisme financier nous a construit en est un fait d'individualisme outrancier, d'incivilité galopante et de compétitivité sans borne. Un monde où les humains qui ne sont pas parmi les «gagnants» sombrent dans le cynisme et le fatalisme.
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Des prédateurs et des proies
Pour les tenants du marché totalement libre, sans entrave, le monde n'est pas fait de droits mais de combat entre les forts et les faibles. Leur monde en est un divisé entre des prédateurs et des proies.
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Dérèglement, libéralisation et privatisation
Le maux que nous vivons sont la rançon de trois tendances fortes imposées ces trente dernières années : dérèglement, libéralisation et privatisation.
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Une fausse loi
Nous avons fait d'une simple valeur reliée prioritairement aux intérêts d'un groupe, une loi supposément éternelle : tout activité économique doit avoir comme priorité la maximisation du profit.
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Marché et humanité
Pour les croyants du néo-libéralisme, le marché est le dispositif optimal pour satisfaire les besoins de l'humanité. Ils oublient de dire que pour eux, seuls les plus riches sont considérés comme faisant vraiment partie de l'humanité.
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19 août 2013
Un monde pour les riches
Depuis trente ans les riches ont travaillé très fort pour que les règles édictées par les gouvernements soient en leur faveur. Il ont largement réussi. Les conséquences de ce travail sont notamment l'accroissement de la pauvreté, l'augmentation des inégalités et un déficit démocratique de plus en plus grand. À terme, ce scénario met la stabilité des sociétés en jeu.
Voir Joseph E. Stiglitz (2012). Le prix de l'inégalité. Paris : Les liens qui libèrent.
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16 août 2013
Technologie et humanité
L'histoire de l'humanité est liée de près à l'histoire des technologies. De tout temps les inventions humaines ont changé nos vies. Mais, contrairement à ce qui semble toujours avoir prévalu, de nos jours, ce sont moins les besoins des êtres humains qui commandent les inventions technologiques que les technologies qui déterminent les besoins que les êtres humains développeront.
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14 août 2013
Mise en marché de soi
Plus nous nous soumettons à l'impératif de nous mettre en marché - dans toutes les formes de relations sociales - plus nous nous rapportons à nous-même comme à un objet à produire.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
Nos états mentaux
Nos états mentaux ne sont ni des objets, ni des réalisations personnelles, que le cognitivisme et le constructivisme se le tiennent pour dit!
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12 août 2013
Pour faire connaissance avec le philosophe Épicure
Épicure était un philosophe grec, né en -342 ou en -341 et mort en -270. En -306, il a fondé une école philosophique nommée l'épicurisme. Cette école de pensée est devenue l'un des plus importants courants philosophiques du monde antique. Pour faire connaissance avec sa pensée, on peut lire :
Diogène Laërce
(2013). Vie d’Épicure. Paris : Éditions Kinoscripts et Stvpress. Traduction
de Robert Genaille datant de 1933. Ebook.
Pour sa part, Diogène Laërce était un penseur grec qui vécu entre 200 et 250 de notre ère. Il s'est rendu célèbre en rendant compte dans ses écrits de la vie et de la pensée des grands philosophes : Vies et doctrines des philosophes illustres.
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Complexité
Certes, notre monde est complexe, mais je me demande souvent si quelqu'un (un quelqu'un collectif) n'a pas intérêt à ce que nous le croyons plus complexe qu'il ne l'est, légitimant ainsi le statu quo.
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Démesure
Nous sombrons de plus en plus dans la démesure, ce contre quoi les Grecs anciens (et bien d'autres après eux) nous avaient mis en garde.
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10 août 2013
À lire
Pelloux, Patrick (2013). On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps. Les derniers jours
des grands hommes. Paris : Robert Laffont.
Plaisir garanti !
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08 août 2013
Méconnaissance et démesure
À ne plus savoir qui nous sommes, nous devenons incapables de mettre un frein à notre propre démesure.
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Disparaître dans la technique
Nous sommes à ce point obnubilés par la technique que nous sommes en passe de nous dissoudre en elle.
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Devenir une simple extension
Dans notre monde de démesure, l'être humain se réduit de plus en plus à n'être qu'une extension des outils qu'il crée.
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Humanisme
Nous n'avons jamais tant eu besoin de l'humanisme mais, paradoxalement, aucune époque n'a produit autant de savoirs qui le discréditent ou, plus simplement, l'ignorent.
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07 août 2013
Critique
Quand on critique le présent, il est bien difficile de le faire sans mythifier le passé.
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Regard panoramique
Entre le passé, le présent et le futur, il ne faut pas choisir, il faut regarder de tous les côtés à la fois.
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06 août 2013
Des loups
Le philosophe anglais Thomas Hobbes (1588-1679) a dit un jour : «L'homme est un loup pour l'homme». Mais pourquoi est-ce toujours la même bande de loups qui gagne ?
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Divin
Peut-être que Dieu n'existe pas mais l'être humain, lui, sait être divin. Cela se produit lorsqu'il crée de grandes œuvres d'art.
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Une préférence
Les citoyens endormis, indifférents ou résignés sont ceux que nos oligarchies modernes préfèrent entre tous.
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Triste anniversaire
6 août : anniversaire de la destruction de la ville japonaise d'Hiroshima par Littel Boy (du surnom de la première bombe atomique utilisée sur des humains). Triste anniversaire d'un crime contre l'humanité resté impuni (car perpétré par les vainqueurs (et l'on sait que seuls les crimes des vaincus sont condamnés). Depuis ce 6 août 1945, l'humanité n'a pas fait de grands pas vers la sagesse. Et nous continuons à provoquer des catastrophes et à perpétrer des crimes innommables.
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05 août 2013
Questionnement du futur
Lorsque que nos descendants seront au prise avec les pires conséquences des changements climatiques, ils se demanderont probablement pourquoi les générations précédentes n'ont rien fait pour éviter cela.
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01 août 2013
Dialogue
Nous n'avons jamais tant communiqué, dialoguons-nous plus pour autant ?
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Une belle excuse
Le «manque de temps» est l'excuse de celui qui ne veut pas vraiment.
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