« C'est la concentration sur l'identité considérée comme pierre de touche de l'existence vraie, qui non seulement mène à une moralisation de tout ce qui concerne l'être humain, mais fait aussi que la personne affectée conçoit inéluctablement toute opinion divergente, et même, à la fin, tout soupçon d'une opinion de ce type ou d'une simple absence d'intérêt, comme une agression personnelle. »
Stangneth, Bettina (2019). La pensée mauvaise. Paris : Calmann-Lévy, paru originellement en allemand, p. 198-199.
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