L'histoire du Québec et des francophones : un tissu d'échecs et de trahisons...
La conquête britannique de 1760;
L'évincement du pouvoir de tous les Canadiens (nom des francophones du Canada à l'époque);
L'appropriation culturelle (le vol) du nom des francophones - canadiens - par les anglophones (qui deviennent les canadians) et qui forcent les canadiens à devenir canadiens-français.
La répression sanglante des patriotes en 1837 (qui voulaient davantage de démocratie) par le pouvoir colonial britannique;
L'Acte d'union qui s'en suit et qui uni le Bas-Canada (majoritairement francophone) et le Haut-Canada (anglophone) et l'obligation du premier d'assumer la dette énorme du second;
Dans cette union forcée, l'imposition d'un nombre égal de députés entre anglophones et francophones alors que les francophones sont majoritaires.
Imposition d'un nombre de députés proportionnel à la population dès que les anglophones deviennent majoritaires au Canada.
L'adoption de la constitution de 1867 sans consultation ni référendum de la population;
La brutale répression des métis au Manitoba (Louis Riel);
L'interdiction d'écoles françaises dans toutes les provinces du Canada sauf le Québec;
Les mesures de guerre à l'automne 1970 imposée au Québec, mesures excessives et injustifiées;
L'échec des deux référendums de 1980 et de 1995 sur la souveraineté du Québec, le vole systématique du second par une fraude orchestrée par le gouvernement fédéral;
L'adoption d'une nouvelle constitution en 1982 et d'une Charte des droits au détriment et contre la volonté du Québec (lequel, presque 40 ans plus tard, n'a toujours pas signé cette constitution);
L'échec de l'accord du Lac Meech qui tentait de ramener le Québec dans le giron canadien en acceptant certaines de ses revendications traditionnelles;
Le scandale des commandites où le gouvernement fédéral (du parti Libéral) a illégalement dépensé des sommes colossales pour promouvoir le fédéralisme au Québec;
Le démantèlement de l'aéroport Mirabel (construit à grands frais et pour lequel le gouvernement fédéral avait exproprié des centaines de familles) au profit de l'aéroport de Toronto;
Le saccage de la loi 101 (loi visant la protection du français au Québec) par la cour suprême du Canada au nom d'une idéologie à laquelle le Québec ne souscrit pas et sur la base d'une Charte des droits qu'il n'a pas accepté.
Et j'en passe...
Le plus étrange et désolant est que le Québec n'ait pas depuis longtemps fait son indépendance et demeure à ce jour docile. Le Québec est malheureusement trop souvent dirigé par des serviteurs du pouvoir anglophone, des colonisés de première qui trouvent des centaines de raisons de rester soumis. Pour eux, il y a toujours une bonnes raisons d'excuser les outrages du Canada envers le français ou le Québec et de nier la nécessité de l'indépendance pour sauver cette langue et la culture qui va avec
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire