Professeur d'université depuis 23 ans, je n'ai cessé d'entendre mes collègues se plaindre (à bon droit) qu'ils n'ont presque plus de moments pour lire; sentiment que je partage avec eux. Entre les cours, le service à la collectivité, la supervision d'étudiants des cycles supérieurs, les demandes de subventions, les projets de recherches, les publications, l'organisation de symposiums, les conférences et les demandes administratives toujours plus lourdes, le professeur d'université court sans arrêt et n'a que peu de temps pour réfléchir et lire en profondeur. Triste constat pour une profession qui devait être consacrée à la connaissance.
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