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30 décembre 2014

Pour faire face à la barbarie capitaliste

Penser mieux c'est déjà agir ...

Lire l'ouvrage de la philosophe belge Isabelle Stengers (Université libre de Bruxelles) : 
Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient (Paris : La Découverte, 2013).

29 décembre 2014

La seule liberté

La seule liberté qui importe pour le capitalisme c'est celle d'entreprendre et de jouer sur les marchés financiers. Toute autre liberté est superflue.

Tout transformer en «occasion d'affaire»

Ce qu'a imposé le capitalisme au monde entier c'est le droit absolu de tout transformer en «occasion d'affaire» même quand cela entraîne des conséquences néfastes pour le genre humain.

Le danger du capitalisme

C'est dans la nature du capitalisme que d'exploiter les opportunités de profit. Il ne peut faire autrement, Il ne pense à rien d'autre et ne peut penser à rien d'autre. Ainsi, il ne peut être réformé. En ce sens, il représente un danger pour le genre humain.

27 décembre 2014

Voyage au Canada en 1838



Les journaux de voyage de deux dames anglaises qui furent aux premières loges lors des événements entourant la rébellion des Patriotes au Haut et au Bas Canada. Une page d'histoire, des informations sur la vie quotidienne à cette époque et sur la traversée de l'Atlantique, une vision de la colonie du nord, des «Canadiens», des États-Uniens, des Anglais installés en Amérique, le point de vue de deux femmes dont les maris jouèrent un rôle capital dans la «gestion» de la crise. 

Durham, Lady; Ellice, Jane (2013). Dans le sillage des Patriotes. 1838. Québec : Les éditions du Septentrion. Collection V.

26 décembre 2014

L'être humain comme une chose

Étudier l'être humain comme une chose, habitude prise par la science qui donne de grands résultats mais qui n'en n'est pas moins réductrice.

24 décembre 2014

Illusions

Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient sinon immortels à tout le moins irremplaçables.

21 décembre 2014

Grandeur

Il faut beaucoup de grandeur pour accepter d'être petit.

Leçon

Il ne faut pas donner de leçon si l'on n'est pas convaincu d'être le premier à en avoir besoin.

Méfiance

Il faut toujours avoir la sagesse de se méfier de sa sagesse.

Éblouissement

Ce n'est que dans l'obscurité que la lumière peut nous éblouir vraiment.

Recul

Pour embrasser du regard il faut prendre du recul.

Arrogance

L'arrogance est une ignorance qui s'ignore.

Déraisonnable raison

La raison déraisonne lorsqu'elle se croit toute puissante.

Certitude

Trop de certitude tue la pensée.

20 décembre 2014

La beauté

La beauté se trouve certes dans les grandes oeuvres de l'humanité mais elle se cueille aussi dans les petites choses. Cependant, sa discrétion fait que nous passons le plus souvent à côté sans la voir.

17 décembre 2014

Fin de règne en éducation ?

On le sait, le socioconstructivisme a fortement imprégné les facultés et les départements d'éducation de nos universités pendant plus de deux décennies. Et, bien que sa gloriole ait considérablement pâlie depuis quelques années, le monde universitaire et les milieux scolaires comptent encore de nombreux adeptes de ce courant. Or, il existerait une incompatibilité pédagogique entre les stratégies d’enseignement mise de l'avant par le socioconstructivisme (par exemple, la pédagogie par projet) et les stratégies détaillées dans certains résultats issus des recherches sur l’efficacité de l’enseignement. En effet, les recherches sur l'efficacité de l'enseignement démontreraient que, contrairement à ce que prétendent les socioconstructivistes, les approches de type exploratoire seraient le plus souvent peu efficaces. Par contre, les approches structurées (allant du simple au complexe) et qui mobilisent tout une série de stratégies qu'on peut nommer «enseignement explicite» seraient associées à une meilleure réussite scolaire des élèves.

Il faut donc y réfléchir mais de manière rationnelle et non pas idéologique !

16 décembre 2014

De grands mensonges

1- On ne peut éradiquer la pauvreté.
2- Les riches le sont parce qu'ils ont travaillé fort.
3- Le filet social nous coûte trop cher.
4- Le privé fait toujours mieux que le public.
5- Il n'y a rien à faire contre les paradis fiscaux.
6- Devant la globalisation nous n'avons d'autre choix que de suivre le cortège.

15 décembre 2014

Expérience et expertise

L'expérience n'est pas automatiquement garante de l'expertise. On peut répéter pendant vingt ans les mêmes erreurs ou être médiocre durant toute sa carrière.

14 décembre 2014

Le nouveau et l'ancien

Dans un monde où le nouveau est toujours vu comme meilleur, l'ancien fait piètre figure.

Bernard Émond

Cinéaste québécois, Bernard Émond écrit aussi. Cet ouvrage reprend quelques-uns de ses textes rédigés entre 1993 et 2010.  Lecture stimulante !

Émond, Bernard (2011). Il y a trop d’images. Textes épars 1993-2010. Montréal : Lux. Collection Lettres libres.

13 décembre 2014

Université en péril

On réduit peu à peu les universités au rôle d'écoles de formation professionnelle et les structures de recherche à celui de boîtes de génie-conseil.

09 décembre 2014

Blasés et cyniques

Blasés et cyniques, nous envisageons l'avenir comme la reconduction perpétuelle du présent.

Perdre son humanité

Accepter l'inacceptable c'est perdre son humanité.

Contraintes et hasard

Nous nous concevons autonomes quand, en fait, nous ne sommes souvent que le résultat de contraintes et de hasard.

08 décembre 2014

Traiter la pauvreté ?

Nous médicalisons la pauvreté - et la détresse sociale qui s'en suit - plutôt que de lui apporter les réponses économiques nécessaires. C'est plus simple et surtout, moins dérangeant politiquement. 

Marshall McLuhan

Pour faire connaissance avec une figure intellectuelle légendaire, un personnage hors du commun :

Coupland, Douglas (2010). Marshall McLuhan. Montréal : Boréal. Version originale anglaise parue en 2009.

07 décembre 2014

Atiq Rahimi

Deux courts et magnifiques romans de l'auteur afghan Atiq Rahimi, des oeuvres pour pénétrer l'âme afghane, pour sonder l'âme humaine.
  • Rahimi, A. (2008). Syngué sabour. Pierre de patience. Paris : P.O.L.
  • Rahimi, A. (2000). Terre et cendre. Paris : P.O.L.

06 décembre 2014

On nous veut...

On nous veut amnésiques et heureux, serviles et satisfaits, bêtes et bornés.

Divertissement

Dans notre monde absurde, nous sommes invités à nous divertir jusqu'à oublier ce qu'il y a de plus grand en nous.

Andreï Makine

Un grand écrivain, de magnifiques ouvrages :

Makine, A. (2014). Le pays du lieutenant Schreiber. Paris : Grasset. 
Makine, A. (2011). Le livre des brèves amours éternelles. Paris : Seuil.
Makine, A. (2009). La vie d’un homme inconnu. Paris : Seuil.
Makine, A. (2006). L’amour humain. Paris : Seuil.

05 décembre 2014

Lutte des peuples

Nous vivons à une époque où les peuples des supposées démocraties doivent lutter contre leurs propres dirigeants pour humaniser leur société. Est-ce vraiment cela la démocratie ?

04 décembre 2014

L'affaire d'un instant

L'humaniser l'homme est un travail long, ardu, aux résultats fragiles. Le rendre pire que la bête est l'affaire d'un instant et les résultats sont souvent permanents.

03 décembre 2014

Esprit critique

L'esprit critique, ce n'est pas s'opposer à tout, c'est plutôt scruter minutieusement ce qui nous est présenté.

Crédulité

La crédulité ouvre la porte à l'abus et à la tromperie.

30 novembre 2014

Savoir d'expérience

Appuyer sa pratique professionnelle sur le seul savoir d'expérience, c'est toujours courir le risque de reproduire de mauvaises manières de faire sans même s'en rendre compte. En matière de pratique professionnelle, une réflexion basée sur des recherches sérieuses et des données probantes est absolument essentielle.

Virage financier

Le virage financier du capitalisme n'est pas une pathologie, c'est une évolution logique de ce système. Il ne suffit donc pas de critiquer la dérive financière, il faut aussi combattre la logique capitaliste. D'autres logiques sont possibles sans nier la liberté d'entreprendre.

29 novembre 2014

Fatalité

La croyance en la fatalité est un allié objectif des exploiteurs.

26 novembre 2014

Violence

La violence, c'est ce qu'utilise un régime politique quand il ne sait plus duper le peuple.

Ignorance

L'ignorance pave la voie à la brutalité.

Les rapports théorie et pratique en éducation

Le projet de constituer une science de l’éducation, c’est-à-dire une pédagogie scientifique de type « applicationniste » et garante du succès de l’action éducative s’est considérablement refroidi dans les années 80 et surtout 90 (mais, notons-le, le rêve demeure encore vivant chez certains). Un bon nombre de chercheurs en éducation ont de plus en plus douté de la pertinence du modèle de la rationalité scientifique et technique pour rendre compte de la compétence professionnelle des enseignants en contexte d’action et de leur capacité à faire face à des situations problématiques marquées par la complexité, l’incertitude et le conflit de valeurs. En fait, on a peu à peu pris conscience qu'on ne pouvait tirer directement des théories scientifiques de l’apprentissage ou du développement de l’enfant des prescriptions pédagogiques, des buts et des finalités d’éducation. En effet, la science, on l’oublie trop souvent, est impuissante à prescrire l’action. Ainsi, le rapport descriptif/prescriptif est l’un des cas de figure que nous devons garder à l’esprit lorsque nous nous engageons dans une réflexion sur les rapports théorie et pratique en éducation. 

Ce que le dialogue implique

Le dialogue implique de faire siennes un certain nombre de positions :
  •   il implique un certain rapport au savoir comme toujours à parfaire;
  •   il implique également un certain rapport à Soi comme sujet faillible;
  •   il implique aussi un certain rapport à Autrui en tant que sujet méritant le respect;
  • il implique donc l’adhésion à  une certaine éthique de la discussion.

Définition du dialogue

Le dialogue peut se définir comme une rencontre, une rencontre qui comporte les dimensions suivantes :
Une finalité : le dialogue est au service d’un souci orienté par l’intérêt de connaissance.
Une épistémologie : le discours d’autrui est porteur de sens non seulement pour lui mais aussi pour moi.
 Une éthique : autrui est un interlocuteur valable et ma connaissance est faillible.

24 novembre 2014

Extrait du Traité politique de Spinoza

Un État où les sujets ne prennent pas les armes par ce seul motif que la crainte les paralyse, tout ce qu’on en peut dire, c’est qu’il n’a pas la guerre, mais non pas qu’il ait la paix. Car la paix, ce n’est pas l’absence de guerre ; c’est la vertu qui naît de la vigueur de l’âme, et la véritable obéissance est une volonté constante d’exécuter tout ce qui doit être fait d’après la loi commune de l’État. Aussi bien une société où la paix n’a d’autre base que l’inertie des sujets, lesquels se laissent conduire comme un troupeau et ne sont exercés qu’à l’esclavage, ce n’est plus une société, c’est une solitude.

Baruch Spinoza
(philosophe né le 24 novembre 1632 à Amsterdam, décédé le 21 février 1677 à La Haye)

Traité politique,  chapitre V.

23 novembre 2014

Attaque

Le néolibéralisme est une attaque directe contre l'humanisme.

22 novembre 2014

Réfléchir sur notre histoire

Pour réfléchir sur l'histoire du Québec, ceux qui l'ont fait et ceux qui l'ont écrit :

Éric Bédard (2011). Recours aux sources. Essais sur notre rapport au passé. Montréal : Boréal.

Avoir de la culture

Avoir de la culture, avant d'être un contenu de connaissances, c'est être capable de prendre distance, être capable d'aller au-delà du vécu immédiat. Bien entendu, cette capacité ne se fait pas sans un corpus de connaissances (qu'il ne faut pas confondre avec un amas d'informations). Avoir de la culture c'est posséder une certaine manière d'entrer en relation avec le monde.

21 novembre 2014

Démocratiquement tyrans

Dans notre système parlementaire, nos représentants obtiennent démocratiquement le mandat de se comporter en tyrans pendant quatre ans.

20 novembre 2014

Inculture

Ceux qui dénoncent l'inculture des autres considèrent toujours qu'être cultivé c'est posséder les connaissances qu'eux possèdent.

Idéal exigeant

La démocratie est un idéal exigeant, bien peu de nos dirigeants s'en montrent dignes !

18 novembre 2014

Sciences morales

Qu'elles le veulent ou non, les sciences humaines et sociales sont des sciences morales. Elles semblent l'avoir oublié.

Tyrannie

Les puissances de l'argent aidées de leurs laquais, les gouvernements, nous imposent un monde où l'être humain est une ressource ou une nuisance, un monde où les libertés sont respectées si elles ne dérangent pas l'ordre établi, une tyrannie habillée des habits des droits de l'Homme.

Libertés individuelles

Les libertés individuelles sont partout menacées...et nous réagissons si peu!

15 novembre 2014

Des repères

Entre les mensonges de la droite et l'impuissance de la gauche, nous cherchons des repères.

Abyssale bêtise

L'abyssale bêtise des bonimenteurs de tout poil est à pleurer de désespoir. Et, ils occupent presque tout l'espace médiatique. Abrutissement programmé !

Chronique d'un suicide annoncé

Le Québec se suicide à petit feu (si petit que cela ?)...triste spectacle.

12 novembre 2014

Être de nulle part

La globalisation nous veut de nulle part pour mieux nous traiter en objet.

Société

Une société qui refuse d'assumer son passé est une société qui ruine son avenir.

11 novembre 2014

Tour d'horizon de la pensée de Michel Meyer

Philosophe mondialement connu, Michel Meyer est le père de la problématologie (philosophie du questionnement) qui fait de l'interrogativité le principe fondamental qui devrait gouverner tant la philosophie que la science. 

Le petit ouvrage (100 pages) d'Angèle Kremer-Marietti (elle-même philosophe) présente la pensée de Meyer. Livre court et très dense, sa lecture n'est pas facile mais il a le mérite de permettre un tour d'horizon de la problématologie. 

Toutefois, on aurait souhaité que l'auteure prenne une certaine distance critique fasse à l'oeuvre du grand philosophe de l'Université de libre de Bruxelles. Nous avons droit ici à une véritable apologie. 

Référence:
Kremer-Marietti, A. (2008). Michel Meyer et la problématologie. Bruxelles : Éditions de l’Université de Bruxelles.

10 novembre 2014

L’acquisition et la consolidation des savoirs et des compétences en enseignement

L’acquisition et la consolidation des savoirs et des compétences sont favorisées :

Sur la plan de la formation:

Une approche programme

Un accompagnement au transfert des apprentissages faits dans le cadre de la formation
initiale (incluant les stages)

Une reconnaissance symbolique positive de la formation

Sur le plan des pratiques enseignantes:

Une pratique réflexive individuelle

Une pratique réflexive entre pairs

Sur le plan des dispositifs au travail:


Des formations continues ciblées

Des programmes d’accompagnement en début de carrière

Sur le plan des attitudes de l’enseignant:

Un investissement professionnel

Une posture d’apprentissage

Le deuil de l’omniscience

09 novembre 2014

Prudence

La prudence au sens d'Aristote, beau concept qui invite non pas à la frilosité mais à l'étude attentive, à l'examen approfondi des phénomènes. Un idée que nous respectons bien peu en ce monde de vitesse et de superficialité.

Pour se familiariser avec ce concept :
Aubenque, Pierre (2002). La prudence chez Aristote. Paris : PUF. Première édition parue en 1963.

07 novembre 2014

Le jugement et son ennemi

Le jugement ne s'apprend pas comme tel. Il s’affine par son exercice. En ce sens, il a besoin d’occasion pour s’exercer. C’est dire que l’idée préconçue (ou préjugé) est son ennemi car, celle-ci coupe cours au jugement en dispensant le sujet d’analyser les choses et les événements en profondeur par l’exercice de la raison.