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27 novembre 2010
Le climat politique au Québec
En cette fin d'année 2010, le Québec souffre d'un mal profond : la résignation devant la pourriture qui gangrène notre monde politique. C'est la démocratie qui en pâtit le plus. Mais, si les québécois ont le sentiment qu'ils ne peuvent plus faire confiance aux élus, ils ne peuvent non plus faire confiance à la classe économique, cupide et mafieuse. La résignation - le fatalisme - est dangereuse car elle entraîne l'immobilisme et favorise donc le statu quo....au plus grand profit des bandits en cravate.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
19 novembre 2010
Fonder une pratique professionnelle ?
Même si bien des chercheurs en sciences humaines et sociales ont poursuivi - et poursuivent encore - le rêve de fonder scientifiquement les pratiques de travail, il est évident que cela n'est pas possible. Une pratique se fonde toujours aussi sur toutes sortes de choses non scientifiquement fondées : traditions, valeurs, croyances, idéologies, préjugés, habitudes, actions stratégiques en vue d'objectifs divers, etc. Bref, une pratique au travail est une action humaine au plein sens du terme.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
16 novembre 2010
Priorité à l'éducation ?
Contrairement à ce que prétend notre société, l'éducation n'y est pas prioritaire. Certes, le secteur «éducation» engouffre une part énorme du budget de l'État mais on ne doit pas se laisser prendre par cette illusion. Le système d'éducation souffre de sous financement chronique. Le réseau public est de plus en plus délaissé au profit des écoles privées qui lui font une concurrence déloyale. Le recrutement des enseignants se fait de manière peu rigoureuse et, en tant que professionnels, ils sont nettement sous payés. Bref, derrière le discours qui donne priorité à l'éducation et aux enfants, nous retrouvons les «vraies priorités», l'économie, et les valeurs privilégiées : la compétition, la consommation, etc. Nous naturalisons les inégalités et nous abandonnons jour après jour nos anciens idéaux de solidarités. Notre monde voit triompher la pensée antisociale. Les enfants, l'éducation et le savoir dans tout cela ? Si peu de chose en comparaison des bilans financiers et des rendements sur investissements. Nos sociétés sont outrageusement mercantiles et ce, jusqu'à la bêtise.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
02 novembre 2010
Abrutissement
Nous dénaturons l'individualisme pour en faire un égocentrisme. Nous oublions nos responsabilités civiques. Nous donnons carte blanche aux faiseurs d'images, aux manipulateurs, aux chantres de la loi et l'ordre. Nous abdiquons devant les pouvoirs économiques et nous sombrons dans la consommation béate. Ce monde est de plus en plus décadent et abruti.
Professeur titulaire au département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières
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