- Usage trop extensif ou flouUtiliser le mot « racisme » pour désigner tout type de différenciation ou de conflit entre groupes sociaux, même quand il ne s’agit pas de discriminations fondées sur la "race" ou l’origine ethnique. Cela finit par banaliser le racisme.
- Accusations abusives ou instrumentaliséesSouvent le terme est employé pour décrédibiliser ou attaquer un interlocuteur dans un débat, sans preuve réelle de comportements ou discours racistes.
- Confusion entre racisme et les autres formes de discrimination ou conflitsPar exemple, on confond régulièrement le racisme avec la xénophobie, etc. Cette confusion nuit à une analyse précise des causes et freine le développement de réponses adaptées aux problèmes rencontrés.
- Emploi de termes associés comme « racisé » ou « racisme systémique » sans définition claireLa multiplication des concepts engendre des interprétations diverses et même contradictoires, ce qui dilue la portée juridique et sociale du racisme.
Propos sur le monde
Penser avec la philosophie et les sciences humaines et sociales
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03 septembre 2025
Les mauvais usages du terme « racisme »

Principales objections au libellé "sexe assigné à la naissance"
Argument biologique : le sexe n'est pas « assigné »
Le sexe est déterminé lors de la conception (par la présence de chromosomes XX ou XY), puis observé à la naissance via les organes génitaux externes.
Le terme « assigné » laisse entendre que le sexe serait une étiquette sociale arbitraire, alors qu’il serait, selon eux, une réalité biologique immuable.
Séparation entre observation et assignation
Le personnel médical ou administratif observe le sexe, il ne l’« assigne » pas (sauf cas extrêmement rares de situations intersexes).
L’usage du terme « assigné » accrédite l’idée qu’il y a une décision ou une construction extérieure, alors que la démarche est une constatation matérielle pour la grande majorité des enfants.
Confusion entre sexe et genre
Cette expression contribue à brouiller la distinction entre sexe biologique et genre social; ce qui nuit considérablement à la clarté des débats politiques et scientifiques.
Il faut séparer « sexe » (biologie) et « genre » (identité, vécu personnel), cela permet d’éviter des amalgames qui alimentent des controverses idéologiques néfastes.
Dimension politique et idéologique

Égocentrisme
- L’égocentrique monopolise toujours la conversation et n’écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne.
- Il oriente toujours la conversation vers ce qui le concerne ou ce qui l'intéresse, lui.
- L’égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, "Oui mais moi"... etc.
- L’égocentrique ne s’intéresse pas vraiment aux autres sauf pour savoir ce qu’ils pensent de lui.
- Il ne se remet pas en question, il fait preuve d'une très faible capacité d'introspection.

02 septembre 2025
Les principales critiques de la théorie du racisme systémique
Absence d'analyse causale rigoureuse : La théorie du racisme systémique présuppose a priori que les inégalités ethnoraciales sont nécessairement causées par la discrimination raciale. Cela élimine la possibilité d'une analyse causale détaillée pour comprendre les causes spécifiques de ces inégalités, ce qui empêche d'évaluer correctement la justice ou l'injustice sociale au cas par cas.
Flou conceptuel et manque de valeur scientifique : Le concept est flou, sans fondement scientifique solide, ce qui remet en question sa pertinence comme outil d'analyse sociologique. En fait, il s'agit d'un concept idéologique qui assimile toute disparité statistique à un système raciste invisible, ce qui conduit à une culpabilisation collective des sociétés.
Risque d'inversion des responsabilités : La théorie amène à voir les lois ou les politiques universelles comme racistes si elles affectent plus certains groupes, même sans intention discriminatoire.
Réduction de la complexité sociale : En attribuant automatiquement toutes les inégalités raciales à un système raciste, la théorie s'empêcher de faire une réflexion salutaire sur les causes multiples des inégalités sociales.
Affirmation contestée de son omniprésence : Même si on souscrit au concept, il faut toutefois spécifier que le racisme systémique n'est pas nécessairement installé dans toutes les institutions ou dans toute la société. Il est donc problématique de qualifier globalement des systèmes comme structurellement racistes sans preuve spécifique.
La théorie du racisme systémique, malgré sa popularité dans certaines mouvements de gauche, manque de rigueur scientifique. Elle se caractérise en fait par sa généralisation abstraite des phénomènes sociaux et son inclination pour les jugements simplistes et excessifs sur les inégalités et le racisme.
