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07 avril 2025

Problèmes des démocraties

Pas besoin d'être américain pour constater que les démocraties modernes font face à de nombreux défis qui remettent en question leur fonctionnement et leur pérennité. 

Le désengagement et la perte de confiance

  • Abstention et désaffection citoyenne : Une participation électorale en déclin et un rejet croissant des élites politiques traduisent une insatisfaction profonde et généralisée.

  • Manque de confiance dans les institutions : La méfiance envers les institutions démocratiques favorise l'émergence de mouvements populistes et autoritaires, qui exploitent ce sentiment pour diminuer les droits démocratiquesL’érosion de l’État-providence favorisée par le néolibéralisme des 40 dernières années rend d'ailleurs certaines démocraties vulnérables aux solutions antidémocratiques perçues comme plus efficaces face aux défis sociaux.

La polarisation et la radicalisation

  • Débat public toxique : La radicalisation des discours publics, souvent alimentée par la désinformation, fragilise énormément la cohésion sociale et exacerbe les divisions politiques.

  • Polarisation politique : L'exemple des États-Unis montre comment une polarisation accrue peut affaiblir - voir détruire -  les institutions démocratiques.

Les inégalités sociales et économiques

  • Augmentation des inégalités : Les écarts croissants entre le plus riches et les plus pauvres nourrissent un sentiment légitime d’injustice, ce qui rend les citoyens plus sceptiques et plus cyniques quant à l’équité du système démocratique.

Les immenses défis technologiques

  • Surveillance numérique : Les transformations incessantes des technologiques, notamment dans la surveillance, présentent des risques énormes pour les libertés individuelles et la transparence démocratique.

  • Désinformation : La propagation de fausses informations affaiblit la capacité de la population à tenir un débat public éclairé et favorise la manipulation de l’opinion publique par les démagogues.

03 avril 2025

Élire un oligarque

À la fin du mois d'avril, le Canada (et donc le Québec) élira à nouveau un membre de l'oligarchie financière, un de ces hommes qui a fait fortune en profitant pleinement du néolibéralisme.

En passant ...

L'oligarchie est une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir est détenu par un petit groupe d'individus riches et puissants, souvent issus d'une élite économique ou politique. C'est le système réel dans lequel nous vivons, système qui se dissimule toutefois sous les oripeaux de la démocratie.

01 avril 2025

Déficit démocratique à combattre

Fondamentalement, ce n’est pas seulement l'horrible indécence du pouvoir en ce moment aux USA qu’il faut combattre, mais aussi (et surtout) l’abyssal déficit démocratique du capitalisme globalisé, où le devenir de la plus grande partie des gens est directement assujetti aux diktats d’une minorité infime en nombre mais immense en pouvoir.

L'arrivée de Trump n'a pas signifié la fin d’un état idéal où la démocratie était pleine et entière. Le déficit démocratique était là bien avant Trump, construit de toute pièce depuis des décennies par les puissants de ce monde avec l'appui de "nos" élus serviles, complaisants et intéressés.

31 mars 2025

Nation qui meurt lentement

Une Nation qui refuse à deux reprises d'être indépendante ne peut probablement pas être sauvée. Son destin, elle l'a scellé. 

29 mars 2025

Médias et statu quo

Certes les médias traditionnels sont, en quelque sorte, un contre-pouvoir mais ils font également partie du pouvoir en place et, en ce sens, ils perpétuent davantage le statu quo qu'ils ne contribuent au changement.

23 mars 2025

Idéologues et entrepreneurs universitaires

Les idéologues de tout poil ont envahi le monde universitaire. Ils cohabitent avec les «entrepreneurs» de la recherche. Ensemble, ils ont dénaturé les universités.

Bonne recherche en SHS

En sciences humaines et sociales (SHS), la recherche, la bonne, est lente et prudente et se tient éloignée des modes du moment.

Chant des sirènes

Le plus difficile pour nombre de professeurs d'université est de ne pas succomber au chant des sirènes du vedettariat.

21 mars 2025

Un oubli navrant

 À force de vouloir changer le monde, on oublie de le penser rigoureusement.

Amalgame boiteux

 Lorsqu'on amalgame recherche et militance, c'est en général la recherche qui en souffre.

Bonne recherche

On ne fait pas de la bonne recherche en la produisant comme on le ferait pour des croissants.

20 mars 2025

Une perte

 Nous savons de moins en moins réfléchir, nous ne savons plus que réagir.

Ne produire que pour se gérer...

Nous avons fait des universités des entreprises et des chercheurs des ingénieurs du savoir pour la gestion des problèmes sociaux, culturels, politiques et économiques que nous générons nous-mêmes.

Vous avez dit chercheurs universitaires ?

À force d'être des chercheurs de finances, les chercheurs oublient de chercher à connaître vraiment.

12 mars 2025

Projet de connaissance en sciences sociales

La démarche scientifique - telle qu'on la retrouve en sciences de la nature par exemple - comporte une visée d'objectivité empirique et d'univocité significative qui repose sur une pré-compréhension de la réalité objective en tant que réalité « inanimée », non signifiante.  C'est son projet classique.

Or, les sciences sociales travaillent sur des réalités socio-historiques constituées de pratiques signifiantes. De plus, les sciences sociales sont elles-mêmes des pratiques signifiantes dans la société et son histoire. Elles ont donc la vocation d'être des manières qu'a la société de se comprendre elle-même.

C'est dire que le modèle épistémologique, ontologique et méthodologique du projet classique de la science s'applique plutôt mal à la connaissance de la société (pratiques sociales, faits sociaux, interactions sociales, identités sociales, etc.).

Les sciences sociales sont donc amenées à redéfinir le projet de connaissance scientifique afin qu'il ne se conjugue plus sur le seul mode de la connaissance objective mais aussi (et peut-être surtout) sous celui de la connaissance critique et réflexive.

09 mars 2025

Les chats : ces petits dieux de nos maisons

Les chats voient le monde de manière particulière. 

Ils ont des capacités sensorielles adaptées à leur rôle de petits prédateurs du crépuscule. 

Leur vision en générale

  • Ils sont dichromates, percevant principalement des nuances de bleu et de vert. Le rouge et l'orange leur apparaissent comme des teintes de vert ou de gris.

  • Leur champ de vision est plus large que le nôtre, il peut atteindre environ 200-260 degrés contre 180-200 degrés pour nous.

  • Ils sont extrêmement sensibles aux mouvements, même quand ceux-ci sont très subtils.

  • Leur acuité visuelle est optimale à  courte distance (entre 2 et 6 mètres).

  • Le tapetum lucidum, une couche réfléchissante derrière la rétine qui amplifie la lumière (c'est ce qui explique que leurs yeux brillent dans le noir).

  • Ils ont des pupilles qui peuvent se dilater considérablement.

  • Ils possèdent un grand nombre de bâtonnets, cellules spécialisées dans la vision en faible luminosité.

  • Ouïe : Les chats ont une excellente audition, ils sont capables de percevoir des sons à de grandes distance.

  • Odorat : Leur sens de l'odorat est nettement supérieur au nôtre.

  • Toucher : Leurs vibrisses (moustaches) leur permettent de détecter des changements subtils dans leur environnement.

Les chats sont de superbes petits félins, chasseurs hors pairs et fins stratèges.


RÉFÉRENCE : Serra, J. (2019). Dans la tête d’un chat. Paris : Le livre de poche.

04 mars 2025

Les différences entre le communisme et le socialisme

Le socialisme et le communisme sont deux pensées politiques et économiques qui, tout en partageant de nombreux points communs, présentent tout de même des différences notables. 

Contrairement au communisme qui vise à abolir la propriété privée (car pour lui tous les moyens de production doivent être collectivisés), le socialisme s'accommode de celle-ci et peut ainsi coexister avec un système économique mixte. 

Dans le socialisme, l'État joue un rôle important mais néanmoins limité. Il a pour fonction de réguler l'économie, de redistribuer les richesses et de garantir la justice sociale. Par contre, dans le communisme, l'État joue un rôle capital car tout doit être planifié par lui.

Le socialisme prône une redistribution plus équitable de la richesse, généralement par le biais de politiques fiscales progressives et de transferts sociaux. De son côté, le communisme vise une société où les classes sociales auront été abolies où la richesse sera détenue et distribuée collectivement.

Le socialisme privilégie une approche graduelle et démocratique du changement. À l'inverse, le communisme préconise une révolution pour renverser le système capitaliste.

Le socialisme peut coexister avec un système démocratique où se concurrencent divers partis. Le communisme conduit à des systèmes de parti unique où le pluralisme politique n'est pas toléré.